La loi n°2018-1021 dite loi Élan indique qu’à partir de 2020 pour les logements neufs (1er janvier 2025 pour les logements anciens), le vendeur
devra remettre à l’acquéreur un carnet numérique d’information, de suivi et d’entretien du logement.
Après la loi Alur, voilà la loi ELAN, cette nouvelle loi sur le logement a été publiée au Journal Officiel du
24 novembre 2018. L’acronyme signifie ELAN "Évolution du Logement, de l’Aménagement et du Numérique".
Ce texte a un spectre large et compte 234 articles. Il touche à de nombreux domaines : la copropriété, la transaction, la VEFA, l'urbanisme, la gestion locative.
Un décret doit paraître pour préciser les conditions de mise en œuvre de ce carnet. Les informations contenues dans cette page restent d’actualité
et seront modifiées dès l’entrée en vigueur du texte. Les diagnostics à remettre à l’acquéreur varient selon qu’il s’agit de la vente d’une maison individuelle ou d’un logement en
copropriété.
Maison individuelle
Le vendeur doit fournir à l’acquéreur l’ensemble des diagnostics suivants :
Le vendeur doit également mentionner à l’acquéreur la présence d’un risque de mérule (champignon) dans la construction lorsque la maison est située
dans une zone à risque ayant fait l’objet d’un arrêté. L’arrêté est consultable en préfecture du département ou sur son site internet.
Logement en copropriété
Le vendeur doit fournir à l’acquéreur l’ensemble des diagnostics suivants :
La promesse de vente ou d’achat, ainsi que le contrat de vente, doivent mentionner :
Quels sont les 4 thèmes de la loi ELAN ?
La loi ELAN prévoit que pour tout compromis, promesse, acte de vente, il doit être indiqué de manière lisible et compréhensible, les informations
relatives aux conditions et aux modalités d’exercice du droit de rétractation ou de réflexion. Tout manquement est passible d’une amende administrative dont le montant ne peut excéder
3 000 euros pour une personne physique et 15 000 euros pour une personne morale.
Notre conseil : bien prévoir dans les actes juridiques la rédaction d’une clause de rétraction de dix jours. Il conviendra également si l’agent immobilier ne rédige pas l’acte que la rédaction de la clause de rétractation soit prévue soit à l’étape de l’acte du compromis soit directement lors de l’étape acte de vente.